Un été de feu au Liban
Les 34 jours qui ébranlèrent le Liban  juillet 2006
par le général Alain Pellegrini
Commandant la Finul
 
 
L'auteur
A sa sortie de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, en 1968, le général PELLEGRINI choisit de faire carrière dans les Troupes de Marine où il alterne le "terrain" et les postes de responsabilité en état-major et en école, en France et à l'étranger.
Il participe notamment à de nombreuses missions hors de France – jeune officier méhariste au Tchad où il reviendra par la suite, à la tête de son régiment, dans le cadre de l'opération Epervier; au Zaïre, pour évacuer Kinshasa; à Djibouti, où il vivra l'accession à l'indépendance; au Bénin, comme conseiller du ministre de la défense; en ex-Yougoslavie – à Sarajevo, Mostar et Gorazde pour la mise en œuvre des accords de Dayton-; et au Moyen-Orient, plus précisément au Liban, durant la guerre civile puis comme attaché de défense à l'ambassade de France de 1996 à 2000.
Spécialiste du renseignement, il dirige le bureau "Afrique – Moyen-Orient" de la Direction du renseignement militaire, puis est nommé conseiller du Chef d'état-major des armées pour le même secteur.
En février 2004 il prend le commandement de la FINUL, qu'il quitte en février 2007.
Le général Alain PELLEGRINI est diplômé d'état-major, breveté de l'Ecole de guerre et titulaire d'une licence d'anglais. Il se consacre maintenant à l'observation et l'analyse géostratégique des événements qui se déroulent dans ses régions de compétence.

 
L'ouvrage

  Le général Alain PELLEGRINI commande la Force Intérimaire des Nations unies au Liban, la FINUL, lorsqu'en juillet 2006 une guerre éclate entre l'armée israélienne et les combattants du Hezbollah. Elle va durer 34 jours.

Son témoignage est une suite de révélations concernant :

-         les prémices d'une guerre en gestation qui a pourtant surpris les états-majors et les chancelleries,

-         le récit totalement inédit du coup de main du Hezbollah et de l'enlèvement de soldats israéliens, le 12 juillet 2006, événement déclencheur de la guerre,

-         le déroulement au jour le jour du conflit, les terribles "dégâts collatéraux", l'action méconnue des Casques bleus au secours des populations,

-         les stratégies cachées des belligérants, ce que voulait vraiment Israël, ce que faisait en réalité le Hezbollah,

-         les nouvelles tactiques de combat, les échecs et les victoires inattendus,

-         ce qui s'est passé après la crise, avec la mise en place d'un ordre nouveau au Liban sud.

 

Révélations aussi sur la politique internationale et les grandes manœuvres diplomatiques :

-         comment les "Grands" de ce monde réagissent aux "crises chaudes",

-         comment l'ONU a résisté aux pressions visant à retirer la FINUL,

-         comment cette dernière a su se maintenir et se   transformer pour faire face à la nouvelle donne issue du conflit.

 

L'ouvrage est illustré d'un cahier de photos exclusives et inédites.

 

UNE EXPERIENCE MILITAIRE UNIQUE :

 Alain PELLEGRINI commandait la FINUL depuis février 2004 lorsque s'est déchainée la guerre de l'été 2006 entre Israël et le Liban. Il a ainsi vécu de l'intérieur et en direct l'une des plus graves crises internationales de ces dernières années.

Responsable d'une force de maintien de la paix, neutre par essence, il a dû adapter son action aux circonstances imposées par les combats, organiser des secours dans un contexte de violence extrême et éviter l'affrontement avec toutes les forces en présence.

Acteur "obligé" et singulier dans cette tourmente, en liaison permanente et directe avec le Secrétaire général de l'ONU à New York, il a influé sur les solutions de sortie de crise. Jusqu'à participer à la transformation d'une organisation "intérimaire", à la mission essentiellement passive, en une force internationale au mandat contraignant assorti de règles d'engagement robustes.

 Son témoignage remet en cause les idées reçues sur les prémices du conflit. Il révèle les signes avant-coureurs de cet affrontement, qualifié après coup "d'inévitable", mais dont personne n'avait prévu le déroulement réel.

Il raconte en détails le chaos meurtrier, les populations bombardées, menacées, déplacées, quand elles ne sont pas instrumentalisées. Il revient sur le sacrifice d'observateurs internationaux non armés. Il révèle les véritables intentions des belligérants, leurs tactiques et stratégies, leurs manœuvres. Les réalités et les mensonges, aussi.

UNE POSITION DIPLOMATIQUE SPECIFIQUE :

 L'auteur met en lumière la face cachée des comportements "à chaud" de la haute diplomatie. En contact direct et permanent avec le Secrétaire général de l'ONU, avec de nombreux hauts responsables de différents pays, il fut l'observateur privilégié d'un conflit multiforme.

Acteur engagé dans une bataille à l'enjeu paradoxal – défendre la paix – il a, dés le début de la crise, mis les moyens de la FINUL au service des populations, principales victimes, tout en continuant à renseigner New York et à lutter pour préserver la sécurité des Casques bleus.

Il détaille l'exécution obstinée de la mission et la lutte pour les enjeux à venir : résister aux pressions pour que cette force internationale ne soit pas retirée du Liban, mais au contraire consolidée pour lui assurer rôle politique majeur et crédibilité militaire.

Enfin, il lève le voile sur l'élaboration de la nouvelle résolution qui met fin aux combats, la 1701, et la mise sur pied de la nouvelle FINUL.

 

LES NOUVELLES FORMES ANNONCEES DE LA GUERRE :

Ce conflit marque à plus d'un titre l'évolution profonde des rapports de force au Proche et au Moyen-Orient. Il révèle aussi une nouvelle forme de guerre. Ces 34 jours de combats et de drames confirment en effet la spécificité des conflits du XXIème siècle. Avec leur asymétrie (le "faible" pas si faible, et le "fort" maladroitement fort), l'échec du "tout aérien", le fantassin qui seul atteste de la conquête du terrain, les combats en zones urbaines, l'importance capitale du renseignement, l'arme médiatique.

 Ecrit avec le recul de trois ans par rapport au conflit, mais sans jamais abandonner l'observation attentive de l'évolution de la situation sur place, l'ouvrage propose au lecteur un cadre de réflexion personnelle et offre quelques clefs pour une meilleure compréhension de l'ensemble du problème du Moyen-Orient.

Il incite, enfin, à s'interroger sur le devenir de l'ONU, et sur les moyens d'imposer, ou au moins de maintenir la paix.

 

L'ouvrage

Le livre s'articule autour du récit-témoignage dynamique des 34 jours de guerre, relatant en détails ce qui a fait la réalité du conflit.

Mais il replace l'évènement dans le contexte moyen-oriental, décrit ce qu'était la FINUL avant la crise de 2006, depuis sa création en 1978 jusqu'au matin du 12 juillet. Il explique aussi comment, à l'issue du conflit, l'ONU a du s'adapter, innover pour devenir une nouvelle force capable de satisfaire aux défis d'une donne régionale redistribuée.

 Les différentes phases du conflit permettent des rappels historiques, un éclairage sur les "constantes" du Liban et des Libanais, et une mise en perspective de la situation politique particulière de ce pays – et de la FINUL – au regard de la situation régionale actuelle.

 Un cahier de photos inédites et exclusives prises lors du conflit, propriétés de l'auteur, illustrera l'ouvrage.

 

Plan du livre

Prologue :

 

-         Ma désignation et mon arrivée à la FINUL.

-         Dans quel but j'ai souhaité écrire ce livre : montrer de l'intérieur comment fonctionne une mission de l'ONU et comment elle réagit en période de crise.

 

Les collines d'Ayta ash Sha'b :

 

            Le récit détaillé et inédit des événements du 12 juillet 2006 :

-         L'embuscade tendue par le Hezbollah et la capture de soldats israéliens,

-         les premières réactions israéliennes,

-         les actions engagées par la FINUL.

 

1ère Partie : L'ONU et le Moyen-Orient – Une longue histoire

 

            Chapitre 1 : L'ONU s'installe.

 

            Dés sa création, l'ONU a établi sa première mission au Proche-Orient pour tenter d'apaiser la tension et les violences provoquées par la création de l'Etat d'Israël. Depuis, elle n'a jamais quitté cette région et au contraire s'y est développée. Ce rappel historique vise à mieux faire comprendre l'implication internationale dans la région et l'imbrication des différentes forces de l'ONU qui y sévissent jusqu'en 1978.

 

            Chapitre 2 : La FINUL, un intérim qui dure.

 

            Les raisons qui amenèrent à la création de la FINUL, en 1978, et son évolution en fonction des péripéties libanaises jusqu'au 12 juillet 2006. A travers ce chapitre, on découvre comment est organisée une mission de l'ONU, quels sont ces rapports avec le Quartier général à New York et avec les parties en cause sur le terrain.

 

2ème partie : La guerre des 34 jours

 

            Chapitre 3 : Un avion ne peut pas planter un drapeau

 

             Du 13 au 30 juillet : récit et explication de l'échec de la phase essentiellement aérienne du plan d'opérations israélien.

-         L'exode des populations civiles, les évacuations par terre et mer,

-         les premières victimes de la FINUL,

-         la mort des quatre observateurs en poste à Khiam,

-         l'échec israélien devant Bint Jubayl,

-         les tirs quotidiens du Hezbollah sur la Galilée,

-         es pressions internationales pour faire partir la FINUL.

 

Chapitre 4 : Pas de victoire sans conquête du terrain.

 

Du 31 juillet au 14 août : le changement de stratégie israélienne et le passage à l'offensive terrestre. Les hésitations de Tsahal et l'essoufflement de ses actions offensives.

-         L'échec des efforts israéliens pour atteindre le Litani, la course à l'occupation du terrain avant l'échéance obligée de la cessation des hostilités,

-         la résistance acharnée du Hezbollah,

-         le sort dramatique des populations restées sur place,

-         les efforts de la FINUL pour continuer à remplir son mandat,

-         le jeu diplomatique pour l'élaboration de la résolution 1701.

 

Chapitre 5 : Premier bilan

 

Une appréciation, au lendemain du conflit, des résultats obtenus par les parties en cause.

-         Une erreur stratégique du Hezbollah qui finalement lui profite,

-         une armée israélienne à la réputation sérieusement remise en cause par un pays meurtri,

-         une FINUL qui perdure.

 

3ème partie : FINUL et Liban toujours?

 

            Chapitre 6 : D'une FINUL à l'autre.

 

            Comment la FINUL a adapté ses structures et ses modes d'action au nouveau mandat qui lui est confié par la résolution 1701.

-         Des missions innovantes qui mettent l'accent sur l'assistance aux autorités libanaises,

-         le retrait israélien et le déploiement de l'Armée libanaise,

-         la mise sur pied de la nouvelle force et le jeu des pays contributeurs de troupes.

 

 

Chapitre 7 : La FINUL à l'épreuve du temps.

 

Problématique de la relève de la force par les forces institutionnelles libanaises, et de son départ définitif du Liban sud, avec une mise en perspective s'appuyant sur la situation actuelle dans la région.

-         Les limites de la FINUL dans l'exécution de son mandat,

-         pas de retrait envisageable avant l'établissement d'un cessez-le-feu permanent.

 

Epilogue :

 

            Le maintien de la FINUL reste la meilleure preuve de son utilité. La manière dont elle a su se remettre en cause pour faire face à de nouveaux défis fait de l'été 2006 un tournant dans la manière dont l'ONU conçoit maintenant les opérations de maintien de la paix.

Bien que ce témoignage fasse maintenant partie de l'Histoire, les réflexions qu'il induit sont toujours d'actualité pour la région.

 

Annexes :

 

-         Bibliographie et citations

-         Index, sites internet

-         Chronologie          

-         Cartes et organigrammes

-         Liste des sigles et abréviations

-         Textes officiels de référence

 





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